Il ne sert à rien de se voiler la face. Nous sommes responsables de nos maladies dégénératives. Je sais, cela ne plait pas à tout le monde de lire cela, mais laissez moi développer mon argumentaire, très librement inspiré de Lyle Mac William (voir source).
Longévité accrue = meilleure santé ?
Des maladies dégénératives de plus en plus fréquentes…
A notre époque moderne et trépidante, la santé est malheureusement un bien qui décline rapidement, alors qu’on en est venu à prendre notre santé pour acquise. Pourtant, chez nombres d’entre nous, le diagnostic d’une maladie dégénérative sérieuse sera un jour posé.
Les maladies dégénératives sont caractérisées par leur progression lente (généralement) et leur longue durée. Elles incluent les maladies cardiovasculaires, le cancer et l’accident vasculaire cérébral, les 3 tueurs majeurs aujourd’hui.
Arthrite, diabète, ostéoporose, maladies inflammatoires de l’intestin, maladies d’Alzheimer et de Parkinson ne sont que quelques unes des nombreuses autres formes de maladies chroniques qui partagent les mêmes causes. Ce sont des maladies qui se prolongent. Celles pour lesquelles il n’y a pas de remèdes officiels et de récupération complète (mais lire quand même comment nettement améliorer votre qualité de vie avec Alzheimer ici !). Le plus souvent, une maladie chronique dégénérative est une sentence à vie.
… et une santé déclinante
Alors que la technologie a allongé magistralement notre espérance de vie ces siècles derniers (largement due aux progrès de l’hygiène et de la médecine, en particulier la découverte des antibiotiques), ironiquement, elle ne nous a pas garanti le Saint Graal de la santé à long terme.
« En 2012, 25 % de la population déclare une limitation depuis au moins six mois dans les activités que les gens font habituellement à cause de problèmes de santé »,
selon le rapport 2015 de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) . Un chiffre qui augmente avec l’âge, pour atteindre 30 % chez les 55-64 ans.
« Avec l’avancée en âge, les hommes et les femmes sont de plus en plus nombreux à déclarer des limitations, et ces limitations deviennent multidimensionnelles, associant des problèmes physiques, sensoriels et cognitifs. »
Au total, 8 % des personnes de 18 ans et plus ont des difficultés pour les soins personnels et 27 % des difficultés à accomplir les tâches domestiques.
Nous avons les cartes en main
Longévité accrue = risques pathologiques accrus…
Les maladies dégénératives chroniques se développent avec le temps. Leur ascension en tête de liste des tueurs majeurs d’aujourd’hui résulte curieusement de l’augmentation de la longévité. On a fait tomber les dragons des maladies infectieuses telles que la polio et la tuberculose. Pour simplement découvrir que notre style de vie est maintenant devenu notre nouvel adversaire mortel. Le fait est que, vivant plus vieux, on laisse le temps à nos choix alimentaires et de style de vie de créer les circonstances de la plupart des causes courantes de décès aujourd’hui.
… que nous pouvons réduire…
A ce stade, je précise que je ne souhaite nullement assombrir le tableau ou porter un jugement sur la société et vos propres choix.
Mais il est aussi temps de voir la vérité en face et d’arrêter de se retrancher derrière le fatalisme que l’on entend souvent : « il a un cancer ? C’est pas de chance ! », « c’est les gènes »… Non, les études montrent aujourd’hui que le hasard et la génétique n’expliquent pas plus de 30% des causes de maladies dégénératives… Ce qui laisse 70% de responsabilités à nos modes de vie, à notre environnement et à nos occupations !
Ainsi, 60 à 70% des troubles cardiaques et 80% des AVC sont évitables. Certains experts croient que jusqu’à 80% de tous les décès par cancer sont aussi évitables. Pareillement, 90% de l’incidence du diabète de type 2, un risque majeur pour la santé pour des dizaines de milliers de gens dans les pays occidentaux, peut être évité par de simples modifications alimentaires et l’activité physique.
… par nos choix !
Mark Twain se fait jovial en affirmant que :
« la seule façon de garder la santé est de manger ce que vous ne voulez pas et de boire ce que vous n’aimez pas, et faire ce que vous ne voudriez pas faire ».
On en rit, mais c’est malheureusement ce que nombres de personnes ressentent.
La santé est une question de choix : préférer un repas santé plutôt qu’un burger frites, ou choisir de faire une courte marche au lieu de regarder un programme débilitant à la télé. Trop d’entre nous faisons de mauvais choix, souvent sur une base quotidienne (des extras de temps en temps restent évidemment possibles et nécessaires !).
Si, à la place, on faisait d’une saine alimentation et d’une vie active des habitudes quotidiennes, on ajouterait non seulement de 5 à 15 années en santé à notre vie, mais cela nous permettrait aussi de jouir tellement plus de la vie de maintenant !
Merci d’être arrivé au bout de cet article qui je l’espère vous aura intéressé. Si je n’ai pas répondu à toutes vos questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire. J’y répondrai directement ou j’en ferai un prochain article !
Et n’hésitez pas à partager bien sûr !
Sources :
- Nutrisearch – Lyle Mac William, 4ème édition, 2008.
- et le rapport de la Drees : http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rappeds_v11_16032015.pdf