« C’est le printemps, il est temps de faire une petite détox ! »
« 3 jours de recettes détox pour vous »
« Comment se détoxiquer en profondeur ? Voici le nouveau produit qui marche vraiment ! »
Je suis prête à parier que vous avez déjà lu ou entendu de telles allégations, parfois miracles, autour du terme de « détox ».
En effet, ce mot, d’ailleurs quasiment passé dans le langage courant, est maintenant utilisé à toutes les sauces…
Et il fait l’objet d’un marketing intense, s’approchant parfois dangereusement d’une arnaque à grande échelle.
Dans cet article en 2 parties, j’ai donc décidé de fouiller un peu le sujet, et je vous propose de
- vous méfier de la détox marketing (partie 1)
- découvrir comment le corps se détoxique vraiment (partie 1)
- comprendre l’importance de l’intoxication et comment la limiter (partie 1)
- découvrir l’alimentation hypotoxique (partie 2)
- jeûner… (partie 2)
- Et d’activer l’évacuation des toxiques hors de votre corps (partie 2)
Alors, c’est partie, et c’est ici :
Attention à la détox marketing !
La détox marketing est une intox !
Un exemple ? N’espérez pas vous détoxiquer miraculeusement par la plante des pieds alors qu’ils trempent dans une eau salée, même si celle-ci devient alors marron (de rouille) !
Il est donc fréquent aujourd’hui de surfer sur la vague de la « détox », notamment après les fêtes de fin d’année et au printemps. Pourquoi à ces moments d’ailleurs ?
Probablement parce qu’après les agapes des repas de Noël, du Nouvel An et de la galette des rois (et sans doute quelques autres entre ceux-là !), la « détox » permettrait ainsi d’expier ces excès gastronomiques, à l’image d’une pénitence…
Et la « détox » de printemps vise elle d’avantage la silhouette en bikini sur les plages cet été.
Et oui, les régimes n’étant plus à la mode (et c’est tant mieux !), ils sont maintenant remplacés par les « détox » donc, ou parfois par le « rééquilibrage alimentaire » plus politiquement correct, mais qui ne déguisent le plus souvent que des alimentations restrictives et hypocaloriques…
Pourtant, physiologiquement parlant, la détoxication est bel et bien un mécanisme fondamental de l’organisme pour sa survie et sa bonne santé.
Mais je ne l’appellerai pas « détox » donc, préférant laisser ce terme aux vendeurs de rêves et de tisanes diurétiques (intéressantes par ailleurs !).
La détoxication, définition
Mettons tout de suite les choses au clair ! En français, on parle de détoxication, et non de détoxification, qui n’est qu’une francisation erronée du terme anglais detoxification.
Médicalement, la détoxication fait référence à un processus bien précis. Celui par lequel l’organisme :
- désactive des substances toxiques internes ou externes, les rendant ainsi moins toxiques
- puis les rend hydrosolubles de façon à permettre leur évacuation par les reins.
Les substances toxiques internes sont les toxines naturellement produites par le fonctionnement métabolique de notre organisme ou par celui de nos hôtes.
Par exemple, les bactéries qui colonisent nos intestins produisent régulièrement des toxines qu’il nous faut inactiver.
Les substances toxiques externes, appelées également xénobiotiques, sont les molécules d’origine étrangères présentes à l’intérieur de l’organisme et dont l’action est potentiellement dangereuse pour notre santé.
Cette catégorie recouvre notamment l’ensemble des pesticides, les médicaments, les additifs alimentaires et industriels ou les métaux lourds, dont les effets sont variables : perturbations endocrinienne et immunitaire, potentialisation de l’action d’un agent infectieux…
Et il n’est pas nécessaire d’en ingérer beaucoup ! Leur toxicité peut s’exercer à de très faibles concentrations.
Cette détoxication métabolique est le fait d’un organe clé : le foie.
Et une intoxication bien réelle !
On ne peut en revanche remettre en cause l’augmentation drastique des contaminants que nous absorbons.
Dans le sang, dans les graisses, dans le lait maternel, dans l’urine…
De nombreuses études montrent aujourd’hui la présence croissante de substances toxiques dans notre corps.
Et dont les conséquences sur la santé, inquiétantes, ne sont encore qu’à peine connues.
Pesticides organochlorés, PCB, retardateurs de flammes bromés, dioxines sont les polluants d’hier (lors des 30 Glorieuses), mais dont les traces sont encore bien présentes…
Et auxquels se sont ajoutés depuis tous les plastifiants (bisphénol A, phtalates), parabènes, détergents, parfums, cosmétiques, peintures, et l’ensemble des additifs alimentaires, sans oublier les pesticides, dont les noms changent mais les effets restent…
Parallèlement à l’invasion environnementale de ces molécules chimiques, les maladies dites de civilisation ont explosé.
Certes, ces maladies sont d’origine multifactorielle, et impliquent des prédispositions génétiques. Mais l’expression de ces gènes dépend largement d’un « environnement » multiple et de plus en plus « chimiqué ».
C’est la fameuse épigénétique, qui étudie comment nos habitudes alimentaires, nos excès et nos carences, notre hygiène de vie… et nos polluants, modifie l’expression de ces gènes et l’activation de ces programmes « cancer », « diabète », « obésité », « infertilité » ou encore « autisme ».
Dès lors, comment ne pas se poser la question de nos capacités physiologiques à « gérer » au mieux cette exposition massive à des molécules qui nous sont évolutivement étrangères ?
N’est-il pas alors possible « d’aider » cet organe filtre, le foie, dans son travail de détoxication ? Le foie… mais également les organes d’élimination des déchets tels que les reins, la peau, les intestins ou les poumons ?
Ah, au fait, ce n’est pas de désintoxication qu’il s’agit ici… A moins que vous ne soyez alcoolique ou dépendant d’une substance stupéfiante…
Mais du coup, comment il fait, le foie, pour nous détoxiquer ?
Comment le corps se détoxique-t-il ?
Il pèse 1,4 kg en moyenne, et constitue ainsi la plus lourde glande de l’organisme.
Liver = foie
Il est pourtant bien mal connu en général, malgré ses rôles multiples et son importance majeure pour notre santé…
Le foie, donc, est surtout connu pour la bile qu’il sécrète, ce liquide indispensable à l’absorption des liquides alimentaires.
Mais le réduire à ce rôle serait bien injuste quand on connait les nombreuses autres fonctions vitales qu’il accomplit !
Le foie, plaque tournante du métabolisme de notre corps
Je ne détaillerai pas ici ses multiples fonctions, qui ne sont pas le sujet de cet article… Mais sachez quand même que le foie intervient dans les métabolismes des glucides, des lipides et des protéines.
Ses cellules jouent en effet un rôle particulièrement important dans le maintien de la glycémie normale.
Elles :
- stockent une partie des triglycérides,
- synthétisent le cholestérol et ses transporteurs,
- produisent de l’ATP (seule source d’énergie utilisable par les cellules) à partir des graisses ou des protéines,
- fabriquent la plupart des protéines sanguines (dont celles nécessaires à la coagulation),
- participent également aux mécanismes immunitaires (cellules spécialisées du foie),
- stockent (vitamines A, B12, D, E et K, Fer et Cuivre),
- et excrètent (la bilirubine, un déchet des globules rouges usagés, mais aussi les médicaments comme la pénicilline, l’érythromycine ou les sulfamides) via la bile,
- entre autres…
Et bien sûr, le foie détoxique.
Il traite ainsi les substances toxiques, les médicaments et les hormones.
Car n’oublions pas que par son emplacement anatomique unique, le foie reçoit 70% de son apport sanguin par la veine porte, qui le relie directement à l’intestin grêle.
Autrement dit, le foie est le 1er organe filtre (après l’intestin lui-même) par lequel passent les nutriments alimentaires qui viennent d’être assimilés.
Nutriments, mais aussi les toxiques et les xénobiotiques, ainsi que les bactéries intestinales et leurs toxines qui traversent la muqueuse intestinale.
La détoxication hépatique
Le processus de détoxication implique trois phases différentes.
La phase I et la phase II, qui se déroulent directement dans le foie, font intervenir de nombreuses enzymes différentes.
Les enzymes sont des protéines ouvrières capables de modifier spécifiquement des molécules présentes.
Ainsi, la phase I, par l’ajout d’oxygène, permet de former un site réactif sur le composé toxique que la phase II utilise pour ajouter un élément soluble dans l’eau.
Le toxique initial est ainsi inactivé et rendu soluble.
Cette solubilité lui permet d’être ensuite évacué par les reins, lors de la phase III.
Parmi les enzymes de phase I les plus connues, citons la grande famille d’enzymes du cytochrome P450, généralement la première défense utilisée par l’organisme pour bio-transformer les xénobiotiques, les hormones stéroïdes et les produits pharmaceutiques.
Notons que l’activité de ces enzymes est génétiquement très variable d’un individu à l’autre, ce qui explique une variabilité interindividuelle très élevée à la fois de l’efficacité et de la toxicité des médicaments…
De plus, le métabolite intermédiaire, issu de l’action des enzymes de phase I, est parfois plus réactif et pro-oxydant que le toxique initial.
L’équilibre entre les activités de la phase I et de la phase II détermine de fait la durée pendant laquelle les substances intermédiaires persistent dans l’organisme, avec production de radicaux libres.
La présence d’antioxydants en quantité suffisante (vitamine A, C, E, zinc, sélénium…) est donc indispensable.
Par ailleurs, les enzymes de phase I et II nécessitent pour fonctionner la présence de cofacteurs tels que les vitamines B, le fer, le sélénium, la taurine, le glutathion… autant de micronutriments devant être apportés par l’alimentation, sous peine d’une détoxication bien moins efficace…
Et l’évacuation émonctorielle
Les voies utilisées pour la détoxication dépendent du produit chimique particulier.
Par exemple, le foie :
- convertit le produit indésirable en une forme moins toxique (l’arsenic est par exemple méthylé), puis le rend soluble dans l’eau pour l’excrétion rénale,
- ou le conjugue avec le glutathion pour permettre son élimination gastro-intestinale via la bile,
- ou encore lie les métaux lourds avec des métallothionéines, protéines favorisant la rétention et/ou l’excrétion de métaux lourds hautement toxiques et/ou non essentiels (plomb, mercure, cadmium…).
Les deux voies principales d’évacuation des toxiques une fois neutralisés par le foie restent néanmoins l’élimination via les intestins et les reins.
Notons toutefois que cette élimination intestinale et surtout rénale ne peut se faire correctement que si le corps n’est pas excessivement acidifié.
L’alcalinisation de l’organisme favorise en effet le travail d’excrétion des reins et des intestins.
Le corps humain a donc développé des mécanismes hautement sophistiqués pour éliminer les toxiques. Le foie, les reins, le système gastro-intestinal, la peau et les poumons jouent tous un rôle dans l’excrétion des substances indésirables.
Cependant, tous ces organes, et en premier lieu le foie, ne peuvent achever correctement ce rôle de détoxication que si l’organisme réunit les conditions nécessaires :
- Présence en quantité suffisante des antioxydants et des cofacteurs, devant être apportés par l’alimentation
- Milieu non excessivement acidifié afin de permettre le fonctionnement optimal des reins et des intestins
- Et évidemment, une entrée modérée des toxiques environnementaux, à commencer par ceux que nous ingérons.
Bah oui, être capable de se détoxiquer efficacement, mais être submergé par les toxiques et toxines continuellement, et quotidiennement, cela ne peut durer qu’un temps…
Ce qui nous amène à dire que…
Se détoxiquer, c’est d’abord limiter l’intoxication !
L’industrialisation mondiale a entrainé une augmentation marquée du nombre de produits chimiques auxquels nous sommes exposés.
Dans l’Union européenne et aux États-Unis, environ 80 000 produits chimiques sont actuellement utilisés.
Dans l’UE, la réglementation introduite en 2007 exige que toute substance chimique utilisée ou produite par les entreprises soit enregistrée. Pour qu’un produit chimique soit enregistré, les risques et dangers potentiels doivent être évalués.
Or à ce jour, environ 12 600 substances ont été enregistrées, ce qui signifie qu’il en reste des milliers à tester.
Aux États-Unis, environ 2000 nouveaux produits chimiques sont introduits dans les aliments et les produits de consommation chaque année, dont beaucoup n’ont pas été testés pour leurs effets néfastes sur la santé.
Il est pourtant bien établi que certains produits chimiques synthétiques s’accumulent dans le corps humain et que des doses plus ou moins élevées peuvent être toxiques.
Les POP, un cas d’école !
Les polluants organiques persistants, ou POP, sont des contaminants environnementaux bien connus.
Parmi les POP, les PCB (ou pyralènes) et les pesticides organochlorés sont des composés chimiquement stables. Ils sont donc faiblement biodégradables et ont une très longue durée de vie, dans la nature, comme dans le corps humain !
Prenons l’exemple des PCB, déjà anciens, et donc bien étudiés et connus aujourd’hui.
Les PCB s’accumulent tout au long de la chaine alimentaire et on les retrouve encore aujourd’hui dans les sédiments des rivières et des fleuves où ils ont été déversés jusque dans les années 1970.
La contamination des cours d’eau a évidemment contribué à celle des poissons et de leurs prédateurs, dont l’homme.
L’alimentation constitue en effet la principale voie de contamination par les PCB chez l’homme (plus de 90% de l’exposition totale). Et ce sont les aliments riches en graisses tels que les poissons, les crustacés, le lait et les produits laitiers, et les œufs qui sont susceptibles d’en contenir.
Une fois ingérés, ces toxiques s’accumulent dans le tissu adipeux sous cutané mais aussi dans les organes les plus « gras », notamment le foie et le cerveau.
Or, leurs impacts sur la santé sont bien avérés. Les POP entrainent des inflammations cellulaires et augmentent le stress oxydatif.
A ce titre, ils ont été associés à de nombreuses maladies chroniques, telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et certaines maladies respiratoires.
Plus récemment, il a même été montré que ces xénobiotiques modifient le métabolisme glucidique et augmentent la résistance à l’insuline, favorisant de fait l’obésité, les dyslipidémies et le diabète de type 2.
Et tous les autres toxiques pour l’organisme…
Les phtalates représentent un autre type de composé chimique auquel nous sommes exposés quotidiennement.
Ils sont utilisés dans de nombreux produits, notamment les cosmétiques, les emballages alimentaires, les jouets en plastique ou encore les enrobages de capsules de certains compléments alimentaires !
Or, les phtalates provoquent des problèmes de reproduction et de développement chez des animaux de laboratoire, et présentent vraisemblablement des effets anti-androgéniques chez l’homme.
C’est pourquoi l’utilisation de certains d’entre eux a été interdite récemment, notamment dans les jouets pour enfants. Ils sont néanmoins encore bien présents dans notre quotidien…
Le bisphénol, les toxines bactériennes et fongiques, les métaux lourds, les résidus de pesticides, ou encore les dioxines et les retardateurs de flammes (pour ne citer qu’eux) nous environnent continuellement… Et parviennent ainsi, la plupart du temps, à traverser nos barrières naturelles que sont les intestins, les poumons ou la peau.
Comment limiter l’exposition à cette soupe toxique ?
Nous baignons donc dans une soupe de toxiques (chimiques et naturels) qui ont, en partie, des effets néfastes avérés sur la santé.
Et contrairement à ce que l’on peut encore entendre parfois, la dose ne fait plus uniquement le poison. On ne peut en effet plus nier l’effet cocktail, où la présence d’un toxique amplifie l’action d’un autre…
Mais que peut-on faire à notre échelle pour limiter cette exposition, et donc cette intoxication, au quotidien ?
Il nous faut bien sûr réfléchir à ce que nous ingérons, à ce que nous respirons et à ce que nous touchons…
1ère porte d’entrée = détoxiquer son alimentation
J’irai droit au but (n’en déplaise au ronchonneurs de tous poils !) : les aliments issus de l’agriculture biologique sont bien moins chargés en pesticides de tout ordre.
Ils n’en sont malheureusement pas totalement exempts, car le vent suffit parfois à pousser les gouttelettes d’épandage d’un champ à l’autre et certaines spécialités restent autorisées en AB.
Mais les tests en laboratoire sont formels là-dessus.
De plus, les aliments issus de l’agriculture biologique sont en moyenne plus riches en vitamines, minéraux, et surtout en antioxydants… Vous savez, les cofacteurs et micronutriments indispensables au fonctionnement du foie !
Privilégiez les aliments biologiques, en particulier pour les céréales complètes ou semi-complètes, les fruits issus de l’arboriculture (pommes, poires, pêches…), les œufs, ou encore les huiles de première pression à froid.
Globalement, mangez moins, mais mieux et de meilleure qualité.
Si vous consommez des produits conventionnels, pensez à les prendre locaux et donc nécessairement de saison.
En effet, les résidus de pesticides trouvés proviennent souvent des produits appliqués après récolte pour les conserver et les transporter. Vous limiterez grandement ce risque en achetant vos fruits et légumes auprès de maraichers locaux.
Limitez la consommation des poissons accumulateurs de mercure (espadon, marlin…) et des espèces prédatrices (thon, lotte, loup ou bar, anguille, flétan, dorade…).
Attention également aux contenants et ustensiles de cuisine que vous utilisez.
Évitez absolument de chauffer un aliment dans un plat en plastique (plat pour four micro-ondes par exemple) et ne les y conservez pas non plus, d’autant plus si votre préparation contient des graisses.
Préférez des plats en verre ou en silicone, qui sont des matériaux inertes (qui ne migrent pas). Évitez également les poêles à bas prix dont le revêtement en téflon se délite rapidement et contamine vos aliments.
Détoxiquer son environnement intérieur
Il est bien connu aujourd’hui que nos intérieurs sont aussi sinon plus pollués que l’air extérieur.
Même s’il reste très difficile de mesurer l’ampleur de cette pollution, les peintures, colles, agglomérés, meubles neufs, moquettes, détergents d’entretien… relarguent régulièrement des molécules toxiques dans l’air que nous respirons.
A la maison, évitez donc tous les détergents chimiques qui n’apportent rien de plus qu’un bon vinaigre blanc, du bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree.
Évitez surtout tous les produits « pratiques » comme les lingettes, les parfums d’intérieur et autres sources majeures de pollution.
Évidemment, évitez de refaire la chambre du bébé pendant la grossesse ou juste après sa naissance ou d’acheter des meubles neufs. Préférez l’occasion ou le bois non traité… Idem pour les jouets en plastique.
Et sauvons notre peau !
Quelle femme ne commence pas sa journée par s’appliquer religieusement une crème hydratante (parfois achetée à prix d’or), puis un fond de teint, mascara, rouge à lèvres, correcteur d’imperfections, ou que sais-je encore ?
Sans parler des gels douche, shampoing et autre lait corporel…
De temps en temps, pourquoi pas ? Mais tous les jours, c’est une accumulation sans fin de produits chargés en substances chimiques de toute sorte.
Or la peau n’est pas imperméable ! Ce que vous appliquez dessus traverse en partie l’épiderme et rejoint la circulation sanguine… pour arriver au foie qui devra aussi se charger de cet apport toxique supplémentaire.
Limitez vos produits corporels au strict minimum : shampoing bio voir « no poo », un vrai savon de Marseille ou d’Alep, une huile végétale hydratante et, à l’occasion, quelques produits de maquillage bio suffisent.
Attention également aux lessives que vous utilisez pour laver votre linge, non exemptes d’azurants chimiques (pour laver plus blanc que blanc !) et d’autres substances douteuses.
Certaines sont d’ailleurs classées allergisantes. Autrement dit, ces substances entrainent une réaction du système immunitaire, qui les reconnait comme corps étrangers…
Se détoxiquer, c’est donc commencer par alléger la source des surcharges, comme le disent les naturopathes.
Se détoxiquer, c’est d’abord commencer par s’alléger et simplifier.
Revenez au brut, au naturel, au simple. Choisissez, cuisinez. Allégez votre intérieur et votre assiette.
Votre santé et celle de vos enfants vous diront merci.
A présent que vous savez comment votre corps détoxifie et comment limiter la source des toxiques, je vous propose d’explorer l’alimentation hypotoxique et d’activer la sortie de ces toxiques hors de votre corps, simplement, naturellement, et de manière validée scientifiquement !
A suivre ici… pour une détoxication alimentaire et assurer le fonctionnement des émonctoires (partie 2) !
Enfin, n’hésitez pas à commenter cet article et à le partager si vous pensez qu’il pourrait intéresser ou aider quelqu’un. Merci !
Références :
- Kim J.A. et al. Effects of the dietary detoxification program on serum γ-glutamyltransférase, anthropometric data and metabolic biomarkers in adults. J. lifestyle Med. 6, 49-57.
- Klein A.V. & Kiat H. 2015. Detox diets for toxin elimination and weight management: a critical review of the evidence. Hum. Nutr. Diet. 28, 675-686.
- Narbonne J-F., « Sang pour sang toxique », Thierry Souccar Editions, 2010.
- Shen et al. Microbiota and the liver. Liver Transplantation 24, 539–550.
Photos by
- Louis Hansel @shotsoflouis on Unsplash
- Chokniti Khongchum from Pexels
- Chris LeBoutillier from Pexels
- Photo by Suzy Hazelwood from Pexels