Un petit coup de blues, une mauvaise nouvelle, le stress, l’ennui et même parfois sans raison apparente, et nous voilà en train de fouiller dans le placard ou le frigo à la recherche d’un petit (ou parfois même gros) quelque chose à grignoter.
Sans faim.
Pour se consoler, s’apaiser, s’occuper, se faire du bien.
Et c’est normal.
Manger ses émotions, avoir des envies sucrées (ou salées d’ailleurs, c’est selon), cela nous arrive à tous. C’est physiologique.
Depuis notre naissance, notre corps et notre tête ont associé le fait de s’alimenter avec réconfort : la tétée ou le biberon et le câlin qui va avec. Les vagues d’ocytocine libérées lors de ce contact physique nous ont submergé.e.s, et nous ont apaisé.e.s.
Manger soulage, manger apaise.
Sans compter l’effet du sucre lui-même directement sur nos circuits neuronaux de la récompense…
L’alimentation émotionnelle est donc tout à fait normale. Cela nous est déjà arrivé à tous de grignoter des biscuits sans faim la veille d’un examen ou d’un rendez-vous important. Pas la peine de se mettre martel en tête pour cela.
Quand l’alimentation émotionnelle s’emballe
Mais évidemment, le problème survient lorsque ce comportement devient récurrent et de plus en plus fréquent.
Et lorsque ces envies de manger émotionnelles se transforment en compulsions.
Et lorsque les compulsions alimentaires deviennent les seules et uniques façon de « gérer » nos malaises ou mal-êtres émotionnels. Lorsque nous ne savons plus comment faire autrement qu’en plongeant la main et le bras tout entier dans le paquet de gâteau des enfants.
Lorsque le grignotage devient la seule réponse à un mal-être latent, parfois pas vraiment défini d’ailleurs, à une sorte d’angoisse sous-jacente dont on n’a parfois pas même conscience, le cercle vicieux de la mésestime de soi s’enclenche. Souvent.
Car bien sûr, quand ces envies sucrées et/ou salées se font quotidiennes, les kilos superflus s’installent. Mais ça, ce n’est que l’aspect visible de l’iceberg.
Car les effets de l’alimentation émotionnelle sont multiples :
- physiques
- mentaux et émotionnels
Les effets physiques
C’est bien sûr au poids que l’on pense en premier. Et c’est vrai que manger sans faim, quotidiennement, ne peut aboutir qu’à une augmentation sur la balance.
Mais en réalité, les conséquences pour l’organisme sont multiples :
- le système digestif est sollicité fréquemment, sans véritable pauses entre les repas. Cette énergie allouée à la digestion ne peut l’être pour d’autres processus physiologiques (réparation, immunité…)
- les compulsions alimentaires incitent rarement (et c’est un euphémisme, on est d’accord !) à grignoter des bâtonnets de carotte. Le sucre, le sel et/ou les mauvaises graisses consommées doivent donc être métabolisés, transformés, stockés et évacués par l’organisme, sollicitant ainsi les intestins, le foie, le tissu adipeux, les reins…
- Le sucre et les graisses de mauvaise qualité altèrent la qualité du microbiote de nos intestins. Or, la qualité de ce microbiote a elle-même un impact avéré et non négligeable sur notre humeur et notre bien-être en général…
- le tissu adipeux en excès, favorisé par les compulsions alimentaires fréquentes, n’est pas un tissu inerte. A moyen et long terme, il favorise l’inflammation chronique dont les répercussions pour l’ensemble de l’organisme sont elles-mêmes nombreuses et importantes.
- etc.
Attention, il ne s’agit en aucun cas ici de blâmer ou d’accabler encore plus toutes celles et ceux (moi y compris) qui mangent leurs émotions. Juste de prendre acte du fait que les répercussions à long terme sont en réalité nombreuses. Elles ne se limitent pas à un chiffre sur une balance.
Les effets mentaux et émotionnels
Qui s’est déjà dit après avoir avalé trois pâtisseries en même pas 5 minutes : « youpi ! C’était trop bon, j’ai bien fait de les acheter, maintenant je me sens mieux » ?
Personne évidemment.
Car si les compulsions alimentaires sont difficiles à réfréner (et c’est normal, car sinon on ne les appellerait pas compulsions !), si elles apaisent physiquement provisoirement, elles aboutissent généralement très vite à un mal-être renforcé, voire à un sentiment de honte.
Qui ne s’est jamais dit après ses trois pâtisseries : « je suis écœurée, je m’écœure, comment puis-je me goinfrer ainsi ? J’ai honte… » ? Et là je reste polie, car les mots sont souvent bien plus insultants.
L’estime de soi descend d’un cran supplémentaire, on se sent mal, on déprime et très vite on cherche à étouffer ce mal-être renforcé par de nouveaux gâteaux, fromage ou pizza…
Il y a donc nos propres pensées, pour ne pas dire chez beaucoup nos propres critiques et insultes…
Déprime renforcée par un microbiote malmené donc.
Comment sortir du cercle vicieux de l’alimentation émotionnelle ?
Exit les régimes !
D’abord, soyons clair ! Les régimes, quels qu’ils soient, sont inefficaces à long terme et même dangereux.
J’insiste sur ce point, car très nombreux (et la plupart du temps très nombreuses) sont ceux et celles qui s’astreignent à des régimes « compensateurs » dans les périodes un peu moins difficiles.
Ces régimes créent des frustrations, les frustrations créent des compulsions alimentaires, et les compulsions alimentaires vous feront reprendre tout le poids perdu et même plus.
Ce schéma peut d’ailleurs tout à fait s’observer à l’échelle de la journée. Chaque matin on se persuade qu’aujourd’hui, ce sera la bonne : un petit déjeuner light, voir pas de petit déjeuner alors que l’on a faim, on arrive encore à tenir le midi avec un morceau de dinde et des haricots verts, et l’après-midi, la fatigue et la faim aidantes, c’est le grand n’importe quoi… et on recommence le lendemain.
Les régimes sont inefficaces à long terme pour 99% des gens. Vous espérez vraiment faire partie des 1% ?
Retrouver une relation apaisée avec son alimentation
En fait, manger n’a jamais résolu votre angoisse, votre solitude ou votre ennui.
Grignoter sans faim réconforte à court terme (très court terme !), distrait de la douleur, voir même rend nauséeux… Mais manger ses émotions ne résout pas le problème de départ. Au contraire, vous vous sentez encore plus mal à long terme.
La clé, c’est donc de retrouver une relation apaisée avec son assiette, de retrouver un comportement alimentaire adapté…
Certes, c’est facile à dire (à écrire en l’occurrence), mais pas du tout à faire. J’en conviens, j’expérimente. Mais c’est pourtant la seule voie possible sur le long terme qui soit au service de votre santé. Santé physique, mais aussi mentale…
Apprendre à écouter et répondre à sa faim, se reconnecter à ses signaux internes de satiété. Mais aussi arrêter de mentaliser ce que l’on met dans son assiette, arrêter de penser sans cesse à ce que l’on mangera bientôt, prendre plaisir à table, bouger, apprendre à s’aimer (l’auto-compassion est un point clé dans le processus)…
J’écrirai d’autres articles sur ces sujets.
Mais en attendant, il est bon de rappeler que l’on peut aussi se faire du bien, physiquement et mentalement, autrement qu’en mangeant.
Réapprendre à se faire plaisir, à se détendre, à se consoler ou à s’apaiser, bref, redécouvrir qu’il est possible de tenir compte de ses émotions sans grignoter, sans manger… mais avec autant d’efficacité.
50 façons de se faire du bien, sans manger
Je liste ici plein de façons de se faire plaisir, de s’apaiser ou de s’occuper lorsque l’on commence à broyer du noir, à s’ennuyer, à stresser et que l’appel du placard se fait de plus en plus fort.
Évidemment, toutes ces alternatives ne vous conviendront pas personnellement. L’idée est ici de montrer que les solutions sont multiples, et que peut-être, juste en vous les rappelant, vous aurez envie d’en tester quelques unes. Celles qui vous attirent le plus, celles qui vous font envie, comme pourrait le faire une tablette de chocolat !
Plein d’émotions différentes nous poussent aux compulsions alimentaires. Les vivre différemment est un choix. Choisissez à l’instant T ce dont vous avez besoin. Et bien sûr, rien ne vous empêche d’en combiner plusieurs.
Et pourquoi même ne pas imprimer la liste (infographie à la fin de l’article) et la scotcher sur votre frigo (ou placard) ?
Attention, je rappelle que si vous avez faim, alors mangez ! Il ne s’agit en aucun cas de « techniques coupe-faim ». Et puis, si c’est bien de manger vos émotions que vous avez envie, et que vous êtes à l’écoute de votre corps et de vos sensations alimentaires le reste du temps, pareil, mangez !
Mais si c’est devenu très fréquent, voir quotidien, que vous vous sentez mal, psychologiquement, après avoir mangé et que vous sentez l’envie revenir, commencez déjà par respirer un grand coup et :
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respirez !
La respiration ventrale, profonde, consciente, oxygène certes votre corps et votre cerveau, mais permet aussi d’activer une partie importante de notre organisme à laquelle on ne pense quasiment jamais : notre système lymphatique.
La respiration profonde permet d’activer la circulation lymphatique, qui elle-même nettoie en profondeur (à l’échelle cellulaire) le corps de ces excès et de ces déchets. Évacuer ses déchets, c’est permettre ensuite aux cellules de mieux fonctionner et surtout de mieux produire leur énergie… et la nôtre. On se sent mieux.
Respirer profondément, en insistant sur l’expiration, c’est aussi stimuler le nerf vague. Ce nerf favorise la détente, la réparation, et déstresse le corps entier… Utile de s’en rappeler lorsque l’on est particulièrement stressé.
Alors, respirez, profondément. Inspirez, bloquez et retenez quelques secondes poumons pleins, puis expirez profondément et plus lentement que l’inspire. Et recommencez plusieurs fois.
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buvez un verre d’eau
Buvez tranquillement un grand verre d’eau. Cela vous laissera le temps de reprendre vos esprits, et de conscientiser le geste que vous vous apprêtiez à faire… et peut-être de trouver une alternative qui vous tente aussi !
Par ailleurs, vous faites peut-être partie des nombreuses personnes qui ne boivent pas assez et qui se retrouvent donc en déshydratation chronique. Or la déshydratation fatigue… et le sucre booste. D’où parfois l’envie de grignoter.
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appelez un ami
Si vous déprimez, stressez ou simplement ne savez pas quoi faire, appelez un ami proche, un intime ou un membre de votre famille avec qui vous aimez bavarder. Et discutez de tout ça avec lui.
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allez vous promener
Prendre l’air, respirer un bon coup, profiter de la nature, marcher, bouger, s’occuper… autant de bienfaits qu’une simple petite marche apporte. Essayez la prochaine fois !
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prenez un bain
La détente et la chaleur que procure un bon bain chaud relaxe en profondeur. Un moyen très agréable de se faire du bien.
Et si vous n’avez pas de baignoire ni le temps d’un long bain chaud, prenez une douche chaude et…
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chantez
Que vous sachiez ou non chanter, peut importe. C’est le plaisir ressenti à la libération de sa voix qui fait un bien fou. Chantez fort, amusez vous. Cela peut faire bizarre au début quand on n’a pas l’habitude de se lâcher ainsi, mais cela peut devenir véritablement jouissif, surtout si vous…
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dansez
Sur une musique joyeuse, voire endiablée. Défoulez vous, dansez n’importe comment, peut importe. Et ressentez les endorphines du plaisir liées au mouvement, au chant et à la respiration conjugués !
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prenez vous dans vos bras
Oui, oui ! C’est sérieux. N’oublions pas que c’est le contact bienveillant qui permet de libérer l’ocytocine. Alors caressez vous les bras, enlacez-vous, et autorisez-vous à vous aimer. Un chemin initiatique en soi. Je reviendra sur cette notion fondamentale d’auto-compassion.
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lisez un bon livre
Pas un livre de boulot, mais un roman qui vous emporte loin, qui vous passionne et qui vous fait vivre des aventures loin du quotidien.
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caressez votre chat, jouez avec votre chien
Évidemment, ce point ne concerne que ceux qui ont des animaux !
Mais la « ronronthérapie » est de plus en plus connue aujourd’hui, et le contact physique avec les animaux apaisent, détend et fait du bien. Et là encore, c’est aussi une histoire d’ocytocine.
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massez vous le visage
Encore une fois, autorisez-vous à vous toucher, à vous caresser.
Appuyez fermement avec la paume de vos mains sur vos joues, vos yeux, votre front, votre nez. Massez en profondeur, lentement, selon votre ressenti. Et appréciez. Effet détente garanti.
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rêvez à de nouveaux projets
La vie prend tout son sens lorsque l’on prend le temps de réfléchir à ce que l’on souhaite y accomplir.
Pas besoin de grandeur. Nous ne sommes pas tout des Bill Gates.
Mais qu’est-ce que vous avez toujours mis de côté en vous disant que ce serait pour plus tard, quand vous aurez plus de temps, plus d’argent, plus de… et pourquoi pas le planifier maintenant ?
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allez au sauna ou au hammam
Prenez soin de vous.
Si vous ne l’avez jamais fait, découvrez les bienfaits du sauna ou du hammam en respectant leur protocole. Et prêtez attention à votre ressenti quand vous en sortez. Ressenti physique et mental.
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écoutez une musique relaxante
La musique fait du bien à l’âme. Et à l’humeur. La musique booste le cerveau et le corps. Ce n’est pas pour rien que l’on a interdit la musique aux athlètes lors des épreuves de marathon…
Alors choisissez une musique qui vous détend et vous transporte. Les playlists sont très nombreuses maintenant sur internet. Ou prenez le temps de réécouter l’un de vos vieux CD. Vous trouverez forcément votre bonheur.
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faites du tri dans votre armoire
Si vous ne l’avez encore jamais fait, le désencombrement peut devenir réellement une occupation jouissive. Alléger son intérieur, c’est aussi alléger son esprit…
Alors allez dans votre chambre, sortez tous vos vêtements des placards, et faites le tri : à garder, à donner et à mettre au container. Puis rangez ce qui reste. Et ressentez comme vous vous sentez mieux maintenant.
Ensuite, vous aurez surement envie d’attaquer ensuite une autre pièce !
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fabriquez, bricolez
Réaliser quelque chose de ses mains est profondément satisfaisant. Pas besoin d’être doué.e. Mais juste de se laisser absorber par sa tâche, et d’y être présent.
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dessinez
Même si vous êtes nul.e en dessin. Peu importe. Vous pouvez même dessiner les émotions qui vous mettent à mal en ce moment. C’est aussi un moyen de les faire sortir, sans chercher à les anesthésier par le sucre.
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criez
Pour les angoisses, les colères et même les sentiments de malaise mal définis, crier peut être vraiment libérateur.
Nous avons profondément désinvesti notre corps dans nos sociétés. Crier, gesticuler est un moyen très puissant d’évacuer des émotions fortes (d’ailleurs, les enfants ne s’y trompent pas !).
Et moquez vous du regard des autres. C’est votre bien être la priorité.
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planifiez vos prochaines vacances
Qu’elles se déroulent en famille, en solitaire, loin ou à la maison, peut importe. Imaginez ce que vous allez faire, quand et comment. Comment vous allez vous organiser, ce que vous aller emporter, quelles activités vous pourrez faire.
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listez 3 petits bonheurs
Réfléchissez à vos dernières 24h et listez 3 petits bonheurs. Cela peut simplement être le sourire d’un enfant dans la rue, un rayon de soleil sur le visage, une fleur qui vient d’éclore, une caresse…
Le bonheur s’entretient au quotidien. Des études ont même montré que si vous prenez l’habitude de lister et d’écrire ainsi 3 petits bonheurs quotidiennement, vous augmentez votre sentiment de bonheur et de bien-être significativement.
Profitez en pour vous choisir un joli carnet, et remplissez le ainsi de beaux moments.
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tricotez
Vous aimez tricoter ou coudre ? Alors c’est le moment de vous y mettre, même si ce n’est que 5 ou 10 min. Choisissez un projet à offrir, et vous pouvez même vous l’offrir à vous !
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préparez vous un bon thé
Ou une tisane si vous n’aimez pas le thé. Choisissez le de qualité, et prenez le temps de la préparer dans les règles de l’art. Sans le brûler, sans le laisser infuser trop longtemps. Et dégustez le tranquillement, avec lenteur, en profitant de la douce chaleur réconfortante.
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sentez une odeur apaisante
A l’occasion, choisissez une huile essentielle dont l’odeur vous plait particulièrement : mandarine, jasmin, ylang ylang, petit grain bigarade ou lavande… Peu importe.
Mais ayez chez vous l’un de ces petits flacons aux vertus si puissantes. Et quand le besoin s’en fait sentir, ouvrez-le et inspirez profondément et lentement. Vous faites ainsi l’expérience de l’olfactothérapie, une approche thérapeutique d’avenir.
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jouez d’un instrument de musique
Si vous êtes musicien, ou que vous l’avez été il y a longtemps, il est temps de ressortir votre instrument de musique préféré du placard. Ou bien choisissez celui que vous aimeriez apprendre à jouer maintenant.
Et lancez-vous. Peut importe son niveau. On peut même être totalement débutant… et souffler anarchiquement dans un harmonica ou une flûte.
Faites-vous plaisir. Libérez-vous.
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jardinez
Tailler, gratter la terre, rempoter ou semer. Le contact avec la terre et la nature est enracinant et profondément thérapeutique.
Alors si vous avez un jardin, profitez en. Et si vous habitez en appartement, prenez soin de quelques plantes en pot, ou allez au parc le plus proche et grattez/malaxez la terre.
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imaginez un cadeau pour soi
Imaginez le cadeau que vous aimeriez recevoir ou vous faire la prochaine fois que vous déciderez de vous faire plaisir. Peut-être un livre que vous avez vu dans une librairie, ou un joli pull dans un magasin, ou même vous offrir un cours de peinture. Peu importe, mais imaginez le.
Le pouvoir de l’imagination est sans limite, surtout lorsque l’on imagine ce que l’on veut, et non ce que l’on ne veut pas.
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imaginez un cadeau pour un proche
Pour la plupart des personnes, offrir un cadeau est encore plus agréable que d’en recevoir un.
Alors imaginez celui que vous aimeriez offrir à votre conjoint, à votre enfant ou à un ami. Choisissez le vraiment en fonction de ses goûts et de ses passions.
Pas besoin d’un présent dispendieux. Un petit geste attentionné est tout aussi apprécié, surtout s’il est réellement personnalisé aux besoins de la personne.
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faites vous un soin beauté
Prenez 5 ou 10 minutes pour prendre soin de vous. C’est le moment de tester ce masque qui traine dans votre salle de bain depuis des mois, ou de prendre soin de vos ongles.
Pour les hommes, le masque est aussi une option possible, mais vous pouvez aussi tester un gommage ou un rasage au naturel, auprès d’un barbier par exemple. Il parait que ça revient à la mode !
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visitez un musée près de chez vous
Ce sont souvent les lieux touristiques, les musées et autres ruelles près de chez nous que l’on connait le moins bien. Alors, si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à en franchir les portes et à découvrir les trésors et merveilles à portée de pas.
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Photographiez en gros plan
Amusez-vous à photographier des tous petits détails. Une nervure sur une feuille verte, une goutte de rosée, le détail d’un vêtement, une marque sur un mur, en vous attachant à rendre l’angle de vue, la lumière et la composition particulièrement beaux. Vous pourriez vite prendre goût à ce petit jeu.
Et puis vous pourrez toujours faire deviner à vos proches de quoi il s’agit ensuite !
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allez chez le coiffeur
Changer de tête est parfois très salutaire. Un renouveau, la marque que l’on va de l’avant. Certes, cela ne fait pas tout, mais le bienfait sur le moment est indéniable (à condition que votre nouvelle tête vous plaise bien sûr !).
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ouvrez la fenêtre en grand et écoutez les sons
Ouvrez grand la fenêtre, respirez profondément, et concentrez vous sur les sons et les bruits que vous entendez. Sons de la nature ou bruits de la ville, peu importe. Juste concentrez vous sur eux, et essayez de les identifier.
Puis rien ne vous empêche de laisser votre imagination vagabonder et d’imaginer l’occupation du merle qui siffle à ce moment là, ou la destination des personnes dans le train que vous entendez passer…
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regardez une vidéo YouTube sur une thématique qui vous inspire
Cela peut être la vidéo d’une famille qui voyage autour du monde, ou sur les tiny house, ou sur une passion ou un intérêt que vous avez. Peu importe, tant que vous la regarder avec plaisir.
Mais pas de vidéo sur les régimes, sur des conseils alimentaires et sur ce qu’il faut ou ne faut pas manger !
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aidez bénévolement quelqu’un
Vous pouvez le faire de manière « institutionnalisé », en vous engageant auprès d’une association par exemple.
Mais cela peut être simplement en proposant à une personne âgée de votre entourage d’aller faire ses courses ou de lui apporter le journal. Rendez un service.
C’est gratifiant et fait souvent autant de bien à celui qui donne qu’à celui qui reçoit…
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écrivez
Écrivez vos états d’âme, ce que vous ressentez au moment présent.
C’est une autre façon de permettre à vos émotions de sortir sans chercher à les anesthésier.
Mais vous pouvez aussi tout simplement écrire ce qui vous passe par la tête. Ou une belle lettre que vous aimeriez adresser à une personne proche. Comme vous voulez.
Prenez un stylo, un papier, et lancez-vous sans vous censurer.
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prenez des postures de yoga
Notez que je n’ai pas écrit « faites du yoga ». Si vous pratiquez déjà, faites du yoga. Sinon, essayez juste de prendre des postures simples dont vous trouverez des exemples sur internet.
Et puis pourquoi ne pas inventer des postures improbables avec vos enfants. Crises de fou-rire garanties !
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riez
Riez, vraiment. Même si a priori, là, tout de suite, vous n’en avez pas du tout envie.
Le rire, même forcé, libère des endorphines qui apaisent. C’est même le principe de base de la « rigolothérapie« . Ces personnes qui rient en groupe pour se faire du bien.
Et bien vous pouvez aussi le faire chez vous, seul.e, et ça marche aussi. C’est vrai qu’au début, on trouve ça très bizarre, et que l’on n’ose pas forcément. Mais une foie lancé.e, les bienfaits sur le corps et l’esprit sont nombreux.
Cela ne coûte rien d’essayer !
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méditez
Se concentrer sur sa respiration, inspirer, expirer, et ne rien penser d’autre. Et simplement être présent à ce qui est, ici et maintenant. Laisser les pensées aller et venir, sans les accrocher, et revenir à sa respiration. 5 min, 10 min, et l’émotion est apaisée. On se sent mieux, plus posé.e aussi. Les envies sucrées et salées sont passées. Peut-être envolées avec nos pensées.
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faites la sieste
Si vous vous sentez fatigué.e, épuisé.e et que ce besoin de sucre est lié à cette fatigue, alors dormez. Octroyez-vous le droit de vous faire du bien. Vous avez le droit de ne pas être productif à certains moments de la journée. Dormir n’est pas rien faire, c’est donner à votre corps et à votre esprit un moment de récupération et de réparation. Un moment de longévité en plus, en somme.
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souriez
Ce qui est vraiment bien avec le cerveau, c’est qu’il ne fait pas la différence entre un « vrai » sourire et un sourire « forcé ». Dans les deux cas, la chimie interne au cerveau s’en trouve modifiée de la même façon.
Plaquer un sourire sur votre visage, même quand la situation ne prête pas à sourire, modifie l’activité des connexions neuronales et libère des endorphines et de la sérotonine. Vous vous sentez mieux. Subtilement mieux.
Alors, souriez.
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coloriez
Si les mandalas à colorier ont envahi les rayonnages des librairies, ce n’est pas un hasard. Poser des couleurs sur un dessin, surtout sur un dessin organisé autour d’un point central, permet de se recentrer. Dans le bouddhisme, les mandalas sont d’abord des supports à la méditation.
Se plonger ainsi dans un coloriage qui ne représente pas forcément des objets définis permet d’apaiser l’esprit. Et de couper court aux envies de manger ses émotions, puisqu’elles trouvent une autre voie pour s’exprimer et finalement s’apaiser.
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écoutez un livre audio
Stimuler ses sens et son imagination occupe l’esprit. Choisissez un roman, une histoire qui vous transporte, et laissez vous bercer par la voix qui lit pour vous. Fermez les yeux et imaginez…
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marchez pieds nus dans l’herbe
En vous reconnectant à la fois à vos sensations corporelles et à la terre, vous vous enracinez. Vous quittez le mental pour réinvestir le corps. Et vous vous reconnectez à la nature.
Qu’elle soit fraiche et encore humide de rosée, ou bien chaude en fin de journée passée au soleil, expérimentez. Et invitez vos enfants à vous rejoindre…
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faites un puzzle
Se concentrer sur un problème, en chercher la solution, c’est aussi une façon d’oublier pour un temps les problèmes du quotidien.
Faire un puzzle, ou des mots croisés ou un sudoku relève du même processus. Vous concentrez votre cerveau sur un problème dont la solution est à sa portée. Et non sur des émotions qu’il ne sait pas (encore) gérer.
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bougez
Allez courir, ou faites un HIIT, un cours de fitness… Mais bougez.
Libérez des endorphines, libérez vous la tête, mettez vos muscles en mouvement.
Juste 5 min… Et puis vous verrez qu’une fois qu’on a commencer, on a plutôt envie de continuer un peu.
Vous ferez du bien à votre tête, à votre corps, et vous abaisserez votre niveau de cortisol, l’hormone du stress, et responsable de nombreux dérèglements physiques à long terme. Alors bougez.
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enlacez un arbre
Tout comme gratter la terre ou marcher pieds nus dans l’herbe, enlacer un arbre permet de se reconnecter à la nature et de s’ancrer dans son corps.
Mais enlacer un arbre, c’est aussi se connecter à un être vivant particulier, dont la vie coule là, juste quelques mm ou cm sous vos mains.
Imaginez sa puissance vous inonder progressivement, lentement et ressourcez vous à sa sève.
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faites vous masser
L’expérience d’un massage relaxant de qualité, donné par une personne professionnelle, dans un cadre apaisant est réellement à faire. Et si vous en avez déjà l’habitude, pourquoi ne pas tenter un autre type de massage : californien, aux pierres chaudes, aux huiles essentielles, chinois, tibétain…? Le choix est vaste.
Des massages spécifiques, comme la technique Trager, permettent aussi de se faire chouchouter sans se déshabiller.
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Gérez votre emploi du temps
Lorsque l’on est stressé.e, c’est souvent parce que l’on se sent débordé.e. Apprendre à prioriser les choses, à déléguer, à supprimer certaines taches et occupations peuvent réellement dégager du temps, y compris et surtout du temps pour prendre soin de soi.
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lâchez prise
ça y est, le mot est lâché !
Apprendre à lâcher prise est certes à la mode, mais à juste titre.
Lâcher prise, ce n’est pas se moquer de ce qui arrive. Ce n’est pas non plus être égoïste. C’est apprendre à accepter ce qui arrive et à ne pas chercher à tout contrôler. C’est savoir prendre du recul, et replacer les choses et évènements à leur juste place.
Et apprendre à vivre et à libérer les émotions qui submergent.
C’est le travail d’une vie. Mais un travail nécessaire.
Peut-être avez-vous remarquer qu’un certain nombre de ces propositions aident à exprimer ses sentiments et émotions directement ou indirectement. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Manger ses émotions, c’est une façon de s’anesthésier. De les enfouir profondément. Mais elles finissent toujours par ressurgir, sous une forme ou une autre. Et manger n’a jamais résolu de problèmes, autre que celui de la faim.
Si les compulsions alimentaires sont devenues particulièrement fréquentes dans votre vie, si l’alimentation émotionnelle vous semble être aujourd’hui votre seul réconfort, il serait sans doute bon de prendre le temps d’envisager une psychothérapie…
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entamez une psychothérapie
Apprenez à ressentir, accepter, vivre vos émotions pour ensuite les laisser partir et vous en libérer.
La liberté, ce n’est pas penser sans cesse à ses problèmes, ni à ce qu’on va bien pouvoir manger bientôt. C’est être libre de ses actions, de ses pensées, en comprenant que ce à quoi l’on pense, que ce que l’on met dans son assiette, c’est une histoire de choix.
Nous sommes responsables de nos choix. Et pour mieux le devenir, il faut d’abord comprendre ce qui nous enchaine, pour que la conscience, puis l’acceptation et enfin l’auto-compassion nous libèrent…
Si vous voyez d’autres façons de vous faire du bien… sans vous faire du mal, n’hésitez pas à les indiquer en commentaire !
Et partagez si vous pensez que cet article pourrait aider d’autres personnes !
Et voici l’infographie reprenant l’ensemble de ces propositions. Comme ça, vous pourrez la coller sur votre frigo, ou sur votre placard !
Je suis fan !
J’ajoute mes tips (en plus de certains déjà cités) : me faire une tisane que j’aime particulièrement, aller nager (ou marcher en hiver), passer l’aspirateur (si, si), me faire les ongles des pieds en rouge, préparer un voyage dans ma tête, mettre la musique à fond et chanter, …